Bulletin Décembre 2019 – Amérique du Nord – Groenland/Danemark – Islande

ÉTATS-UNIS

L’OTAN se montre active dans l’Arctique

Que ce soit par air ou sous la mer, les Armées américaines, via l’OTAN, se montrent actives dans l’Arctique européen face à la Russie.

Dans le cadre d’un entraînement d’interopérabilité, l’armée de l’Air américaine a mené le 6 novembre des opérations d’entraînement avec l’armée de l’Air norvégienne le long de ses côtes jusqu’au-delà du cercle Arctique, proche des côtes russes, dans la mer de Barents. Ces entraînements ont regroupé trois bombardiers B‑52 Stratofortress, un avion de patrouille maritime P8 Poseidon, un avion de reconnaissance RC‑135, et un avion de ravitaillement, accompagnés par cinq F‑16 norvégiens. Il s’agit de la troisième excursion en quelques semaines de bombardiers stratégiques américains qui se rendent dans l’Arctique européen depuis la base anglaise de Fairford. Mais c’est la première fois que ces aéronefs se sont autant approchés (100 km) des bases de la flotte maritime du Nord situées sur la péninsule de Kola et de la base militaire située au nord-est de l’île de la Nouvelle Zemble (Novaya Zemlya). Ces opérations sont présentées par l’Armée américaine comme « des opérations de routine permettant de démontrer l’engagement de l’OTAN pour la défense collective et la capacité de dissuasion étendue des États-Unis ».

Par ailleurs, fin novembre, la 6e flotte américaine a publié des photos de torpilles en cours de chargement dans un de ses sous-marins dans le port militaire norvégien de Haakonsvern, situé près de Bergen. Datant de plusieurs semaines, ces photos montreraient le sous-marin nucléaire d’attaque de classe Virginia USS Minnesota dont la mission était de traquer les sous-marins russes dans l’Atlantique Nord, selon un tweet de l’US Navy. Sources : The Barents Observer, The Barents Observer, Twitter

Construire un rôle pour l’OTAN dans l’Arctique via le Conseil OTAN-Russie ?

Quel rôle doit jouer l’OTAN dans l’Arctique ? D’aucuns voudraient voir l’OTAN jouer un rôle plus important en Arctique pour contrebalancer les ambitions de la Russie sur une grande partie de l’arc arctique et les prétentions « quasi-arctiques » chinoises. Ce rôle siérait bien aux États-Unis qui trouveraient par cet intermédiaire une façon de renforcer leur présence dans un espace qu’ils ont jusqu’ici négligé.

L’OTAN a deux rôles. C’est une alliance militaire opérationnelle, mais c’est aussi une structure formalisée de dialogue entre États, y compris avec la Russie. Les tensions sous-jacentes croissantes avec la Russie obligent l’OTAN à entraîner à nouveau ses forces militaires afin de montrer son intérêt pour cet hémisphère boréal. La moitié de l’espace arctique est occupé par des pays membres de l’OTAN, la Norvège, le Canada, le Groenland (via le Danemark) et les États-Unis. L’auteur de l’article avance que le Conseil OTAN-Russie pourrait constituer un forum utile pour le dialogue sur les questions de sécurité dans l’Arctique. Le Conseil OTAN-Russie, créé en 2002 par la Déclaration de Rome (remplaçant le Conseil conjoint permanent), sert de forum de consultation et d’action commune entre les membres de l’OTAN et la Russie. Le Conseil de l’Arctique ne traite pas des questions de sécurité conformément à sa charte fondatrice, ce qui, d’après l’auteur, laisse un espace que les pays hors Conseil de l’Arctique voudraient bien combler par une structure dans laquelle ils auraient droit de regard sur les affaires arctiques. Ce point de vue recoupe la volonté de l’Union européenne de créer un forum sur les questions de sécurité en Arctique (cf. bulletin n°6). Source : War on The Rock


L’économie de l’Alaska reste ultra dépendante du pétrole et risque de le demeurer encore longtemps

L’Alaska reste dépendante de l’exploitation du pétrole et de la découverte de nouveaux puits à valoriser pour financer son budget. Les partisans de l’industrie pétrolière sont donc nombreux et se mobilisent contre un projet de taxe sur ce secteur. Dans le même temps, le terminal pétrolier et cimentier du port d’Anchorage vient de recevoir 25 millions de dollars de l’État fédéral pour se rénover.

Le Département des transports américain vient d’allouer 25 millions de dollars sur les 214 nécessaires pour la rénovation du port d’Anchorage, notamment pour assurer le maintien en état de fonctionnement des terminaux pétroliers et de ciments. C’est par ce port que transitent 80% du ciment amené dans l’État, mais surtout 100% du fuel militaire et la moitié du fuel de l’aéroport international Ted Stevens d’Anchorage. Le pétrole, qui repose en très grande partie sur l’exploitation dans la baie de Prudhoe, reste le principal secteur de l’économie de l’État. Or, ce secteur pourrait souffrir grandement de l’instauration d’une possible taxe sur l’industrie du pétrole (The Fair Share Act) mise au vote (ballot measure) par un groupe de citoyens de l’État. Selon une tribune publiée dans le journal Anchorage Daily New, un groupe de pression politique – appelé OneAlaska et constitué d’un employé du secteur pétrolier, d’élus de tous niveaux, de citoyens, d’acteurs économiques et d’un Inupiat – s’oppose vivement à cette taxe, qui selon eux constituerait « un œil au beurre noir » pour l’économie de l’État. Si elle est votée, cette taxe devrait rapporter entre 1 et 2 milliards de dollars. OneAlaska dénonce l’augmentation massive des taxes sur l’industrie pétrolière et ses conséquences. Ces taxes pourraient donc freiner les investissements et avoir des conséquences négatives pour les travailleurs du secteur. Il est à noter qu’à aucun moment les conséquences du réchauffement climatique ne sont évoquées dans cette tribune ni même la question du climat. Sources : Alaska Public Media, Anchorage Daily News, Anchorage Daily News.

CANADA

Le Gouvernement du Nunavut victime d’un logiciel de rançon (ransomware)

Le réseau informatique du Gouvernement du Nunavut a été la cible d’une attaque au rançongiciel de grande ampleur, affectant tout son réseau et empêchant son utilisation pendant deux semaines.

Le 2 novembre, le réseau informatique du Gouvernement du Nunavut (GN) a été la cible d’une attaque informatique réclamant une rançon (ransomware) contre la remise des données cryptées, obligeant à traiter ou reformater 5 000 ordinateurs du GN ou du réseau du GN dans les collectivités. Aucun paiement de rançon ne sera effectué selon le GN. Les données ayant été sauvegardées le 31 octobre sur un autre serveur non atteint, le réseau informatique a été remis en service le 12 novembre quasi à l’identique. Durant ce laps de temps, plusieurs perturbations sont toutefois à noter : le GN a dû distribuer des coupons de nourriture à la place de l’aide pécuniaire habituelle aux 14 000 bénéficiaires les plus démunis du territoire ; l’aide financière versée aux étudiants a également été perturbée ; et les embauches pour le GN ont été gelées. Le virus aurait été téléchargé sur le réseau du GN par un employé qui a cliqué sur une publicité ou un lien contenu dans un courriel. Sources : Nunatsiaq, Nunatsiaq, CBC, Nunatsiaq, L’aquilon.

Le nouveau cabinet du gouvernement du Premier ministre Trudeau dévoilé

Le nouveau gouvernement canadien a été annoncé le 20 novembre. Plusieurs changements ont été effectués pour les postes concernant l’Arctique canadien, sans toutefois voir d’élus du Nord nommé ministre.

Le 20 novembre, le Premier ministre Justin Trudeau a annoncé la composition de son nouveau gouvernement dont les missions principales seront de lutter contre le changement climatique, de soutenir la classe moyenne et de continuer la réconciliation avec les peuples autochtones. Carolyn Bennett reste Ministre des Relations Couronne-Autochtones tandis qu’un nouveau Ministre des Services aux Autochtones a été nommé : le député montréalais Marc Miller. Enfin, le poste de Ministre des Affaires du Nord a été donné au député métis Daniel Vandal. Aucun député du Nord n’a donc été nommé à ces postes comme le demandait pourtant le Premier ministre des territoires du Nord-Ouest Michael Mcleod (cf. bulletin n° 6). Pour cette nouvelle mandature, la Ministre des Relations Couronne-Autochtones devra continuer la politique de réconciliation avec les populations Autochtones et mettre en place des mesures concrètes suite à la publication du rapport sur les violences et les assassinats dont sont victimes les femmes Autochtones (cf. bulletin n°2). Enfin, elle devra enclencher la deuxième phase de la nouvelle politique arctique canadienne publiée juste avant les élections fédérales (cf. bulletin n° 6). Le ministre Daniel Vandal devra s’attaquer à la question de la nutrition en ajustant, voire en refondant entièrement, le programme Nutrition Nord Canada. Enfin, deux dossiers attendent le ministre Marc Miller. Il devra s’assurer des améliorations vitales des réseaux de distribution d’eau, pour lever les centaines d’« avis d’ébullition de l’eau » – certains en vigueur depuis des décennies – qui recommandent aux communautés autochtones de faire bouillir l’eau avant de la boire ou de se laver. Il devra également suivre le dossier des indemnisations des Autochtones passés par le système de protection de l’enfance. Ces indemnisations ont été décidées par le Tribunal canadien des droits de la personne mais sont contestées par le Premier ministre. Sources : Regard sur l’Arctique, Regard sur l’Arctique, CBC, CBC

Patrouilleur polaire de type Harry De Wolf de la Marine royale canadienne

La Marine royale canadienne et le ministère de la Défense nationale s’attendent à ce que le premier des six navires de la classe Harry DeWolf ne soit livré qu’entre le printemps et l’hiver 2020.

En janvier 2011, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il avait attribué au chantier naval d’Irving Shipbuilding d’Halifax un contrat de 2,6 milliards de dollars pour la construction de cinq navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (AOPS[1]). En 2018, cet accord a été étendu pour ajouter un sixième bâtiment. De plus, deux unités supplémentaires seront construites pour la Garde-côtière canadienne immédiatement après ceux de la Marine royale canadienne. Le premier navire devait être livré en 2013 et les opérations dans l’Arctique devaient commencer en 2015, mais les problèmes persistants liés au programme national de construction navale du gouvernement et les retards dans l’attribution du contrat ont continué à faire reculer les délais (2018, puis fin 2019). En 2017, le Comité sénatorial de la défense a fait part de ses préoccupations concernant les capacités des navires. « Cette préoccupation est fondée sur le fait que ces navires ne peuvent pas naviguer dans les glaces de plus d’un mètre d’épaisseur, ne peuvent opérer dans l’Arctique que de juin à octobre et nécessiteront une escorte des brise-glaces de la garde-côtière lorsqu’ils seront dans les eaux glacées du nord ». La polémique a été vive lorsque le gouvernement a invoqué la préférence nationale pour la construction de ces patrouilleurs alors que le modèle équivalent danois de la classe Knud Rasmussen était proposé à 70 M$ l’unité, soit 7 fois moins cher que ceux négociés avec Irving. Sources : Ottawa citizen, NavalNews ; Marine link ;  CBC ; Mer et Marine

Les AOPS mesurent 103 mètres de long pour un tonnage de plus de 6 000 tonnes : ils seront pourvus d’un équipage de 65 marins capables d’embarquer un détachement supplémentaire d’une vingtaine de personnels. Ces unités sont pensées pour des missions de patrouille, de recherche ou de sauvetage, et ne disposent par conséquent que de capacités militaires limitées, avec un canon téléopéré de 25 mm et la possibilité d’embarquer un hélicoptère polyvalent CH‑148 Cyclone (source FR). La réception de ces unités aura un impact direct sur les capacités opérationnelles des forces canadiennes : les AOPS « pourront opérer dans l’Arctique et prolongeront la période des opérations de la Marine royale canadienne [en s’appuyant sur] l’installation navale de Nanisivik » (source FR) située entre l’Atlantique Nord et l’Arctique, à proximité du passage du Nord-Ouest. A ce titre, ils devraient être le fer de lance, avec les navires de la garde-côtière, de la présence militaire canadienne dans le Passage du Nord-Ouest.

GROENLAND/DANEMARK

Le débat Groenland – États-Unis relancé par un faux, alors qu’une rencontre entre les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, du Danemark et du Groenland a lieu.

Un faux, sous la forme d’une lettre émanant de la ministre groenlandaise ayant les Affaires étrangères dans son portefeuille, a circulé sur différents fora de discussion entraînant différentes réactions – ou absences de réactions.

Un faux, sous la forme d’une lettre sur papier à entête du gouvernement groenlandais, et signée par la ministre groenlandaise Ane Lone Bagger, lettre à l’attention du Sénateur américain Tom Cotton, a circulé sur différents media internet. Cette lettre semble indiquer l’existence d’une conspiration discrète entre le gouvernement groenlandais et l’exécutif américain. Le faux en question précise, entre autres, qu’à l’avenir le Groenland aurait, sur proposition des États-Unis, le statut de territoire allié libre. Il indique également que les États-Unis soutiendraient secrètement un référendum rapide sur l’indépendance du Groenland. Ce faux a généré peu de réactions officielles – bien que la presse groenlandaise s’en soit saisie.

Le ministre danois des Affaires étrangères Jeppe Kofod a déclaré considérer que cela n’avait aucun intérêt. La ministre groenlandaise n’a pas souhaité s’exprimer sur un « faux manifeste. » À la suite de différentes déclarations d’analystes, l’ambassade de Russie a, quant à elle, éprouvé le besoin d’affirmer que la Russie n’était en aucun cas impliquée dans la réalisation de ce faux, perçu par certains comme partie d’une stratégie destinée à affaiblir les relations entre les États-Unis et le Danemark.

La controverse, à bas bruit, s’est déployée alors que Jeppe Kofod, accompagné de son homologue groenlandaise, rencontrait Mike Pompeo (le 13/11/19) afin, notamment, de reprendre les échanges quant à l’avenir des relations entre le Groenland et les États-Unis – avec un accent sur l’importance des investissements américains. Il s’agit de la première fois dans l’histoire du Groenland autonome que la ou le ministre des Affaires étrangères est membre d’une délégation danoise lors d’une visite auprès de leur homologue aux États-Unis.

Ane Lone Bagger est ministre de la Culture, de l’Éducation, des Affaires religieuses, et des Affaires étrangères du gouvernement groenlandais. Elle est maire adjointe de la municipalité d’Avanaata, pour le parti Siumut. Le sénateur Tom Cotton (républicain) représente l’Arkansas depuis janvier 2015. Cotton a affirmé avoir suggéré, tant à Donald Trump qu’à l’ambassadeur du Danemark, l’opportunité d’envisager l’achat du Groenland par les États-Unis. Sources : Sermitsiaq-AG, 11/11/19, 13/11/19, Bloomberg, 13/11/19, The Wall Street Journal, 22/08/19, site du gouvernement groenlandais.

Les gouvernements danois et groenlandais encouragés à renforcer leurs activités militaires.

L’ambassadrice des États-Unis au Danemark souligne la nécessité d’un renforcement de l’aviation danoise dans l’Arctique.

Dans une déclaration au Jutland Post, et lors d’une conférence publique, Carla Sands, l’ambassadrice des États-Unis au Danemark, a souligné la nécessité, pour l’OTAN, d’augmenter le nombre d’avions de chasse danois en capacité de couvrir l’Arctique. Ceci s’inscrit dans une période de transition vers de nouveaux F‑35 en remplacement des anciens F‑16. Elle a également souligné l’importance pour le Danemark d’atteindre la cible de 2% du PNB pour la dépense militaire, afin de contribuer significativement aux dépenses associées à la présence du Danemark dans l’OTAN. Carla Sands a insisté sur l’importance d’être en mesure d’assurer une surveillance active de l’Arctique danois. En écho à ces déclarations, et dans un contexte de préparation du sommet de l’OTAN début décembre, la ministre de la Défense danoise, Trine Bramsen, a souligné la nécessité d’être en mesure pour le Danemark d’augmenter son budget de défense, notamment à la lumière du rapport annuel sur les risques publié par le Service de renseignement danois. Huit pages de ce document sont consacrées à l’Arctique, la moitié desquelles touche les questions de la militarisation de l’Arctique par la Russie. Sources : Jutland post, 23/11/19, 23/11/19, Service Danois du Renseignement, Semisiaq-AG, 26/11/19, 29/11/19,

Manifestations à Nuuk et Copenhague

Un mouvement de contestation ayant pris naissance à Nuuk s’est étendu, au sein de la communauté groenlandaise de Copenhague.

Ce mouvement est centré sur des revendications salariales, la protection de l’enfance, et un sentiment d’inégalité entre le statut des politiciens et celui de la population. Environ 2 000 manifestants ont défilé à Nuuk sous le slogan « Assez c’est assez » le 26 novembre à Nuuk. Les manifestations se sont étendues dans plusieurs villes du Groenland et à Copenhague le 27. Sources : Semitsiaq-AG, 26/11/19, 26/11/19.

ISLANDE

Une pétition contre les aquacultures a recueilli plus de 180 000 signatures

Cette pétition, lancée l’année dernière par Patagonia et WeMove avec le soutien de groupes islandais de protection de la nature, demande aux autorités islandaises, norvégiennes, écossaises et irlandaises d’arrêter de délivrer des licences d’aquaculture.

Au printemps dernier, Patagonia et WeMove ont lancé une pétition destinée aux autorités islandaises, norvégiennes, écossaises et irlandaises. Cette pétition vise à arrêter la délivrance de licences permettant l’aquaculture. Elle a récolté plus de 180 000 signatures. Cette pétition répond à des problématiques de pollutions des eaux, les filets entraînant le rejet dans l’eau de mer des déchets, médicaments et pesticides utilisés par les élevages. Ces aquacultures posent également un risque direct pour les populations de saumons sauvages (risque de croisement avec les saumons d’élevage qui s’échappent, transmission de maladies, etc.).

L’aquaculture occupe une place importante dans l’économie islandaise. D’ici à 2021, l’élevage de saumon doit doubler en Islande, selon un communiqué du ministère des Finances et des Affaires économiques. Les exportations pourraient atteindre 40 milliards de couronnes islandaises par an d’ici 2021, soit près de 3% des exportations nationales. Les fermes salmonicoles en aquaculture représentent environ les trois quarts de la production islandaise, avec un volume total de production sous licence de 85 000 tonnes par an.

De nombreux tremblements de terre enregistrés en Islande font craindre une éruption volcanique

Le 6 novembre, une série de tremblements de terre a été enregistrée dans le volcan Askja, situé au centre-est de l’île, faisant craindre une possible éruption.

En moins d’une semaine, 1 300 tremblements de terre ont été enregistrés dans le volcan Aska. Débutées le 6 novembre, des secousses étaient toujours enregistrées le 16 novembre, faisant craindre une éruption ayant des répercussions en Europe. Toutefois, il semblerait que les secousses soient restées faibles et que l’alerte soit terminée.

[1] AOPS pour Arctic and Offshore Patrol Ship.

 

Jean-Paul Vanderlinden (CEARC), Magali Vullierme (CEARC), Michael Delaunay (CEARC), avec des compléments d’Hervé Baudu (ENSM) et Hugo Decis (IRIS)